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Shojo Autrement
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Shojo Autrement
18 mai 2014

Conductor

conductor

Conductor n'est pas un titre original, c'est l'adaptation d'un roman policier japonais, ce qui lui garantit un vrai scénario prévu de A à Z, sans longueur. De fait, l'histoire est bouclée en 4 tomes, même s'il reste quelques questions à la fin.

Naomi, flûtiste, fait régulièrement un rêve étrange, un cauchemar angoissant qui se termine par un homme au visage dissimulé par la capuche d'une cape lui tendant un crâne. Ces cauchemars impactant sur sa qualité de vie, elle décide de consulter un psychanalyste, Matsuzaki.
Le même jour, la police, suite à un appel anonyme, trouve, dans l'appartement pile en face de ce lui de Naomi, un squelette décapité. Ce squelette tient dans sa main une photo vieille de 5 ans, que l'inspecteur Tsuyoshi va faire analyser, en espérant retrouver le coupable.
Toujours ce même jour, Yasufumi, un ancien camarade d'école de musique de Naomi, revenu de l'étranger dans des circonstances obscures, accepte de reprendre la direction d'une comédie musicale, une adaptation d'Hamlet. Toutes les pièces se mettent peu à peu en place pour qu'une histoire sordide refasse surface.

La narration est maîtrisée (normal, vu le support), les personnages introduits clairement les uns après les autres, des indices déjà disséminés ici et là (mais qui ne prennent de sens qu'une fois qu'on sait), le dessin net et agréable, c'est un bon petit thriller qu'on nous sert, ni plus, ni moins. Un de ses romans policiers qu'on lit pour se détendre.
Et ça marche. Au tome 4, on obtient toutes les réponses, ou presque. Parce qu'à lire Conductor, on a l'impression qu'il est tiré d'une série de roman policier, avec un personnage récurrent, mystérieux dans ce manga et je suppose que les livres donnent, au fil des histoires, plus d'explications. C'est le seul aspect frustrant du titre, mais ça lui laisse aussi un petit côté mystérieux. Et le sentiment qu'on pourrait voir une sorte de suite un jour.

En gros, c'est un bon roman/manga policier, pas fleur bleu, pas de grands sentiments ou d'incroyables explosions, un peu du Hercule Poirot, un cadavre, une enquête, des révélations sur les protagonistes, la conclusion.
Et la preuve, s'il en faut, que oui, les shôjo, ça peut être sombre, et il peut ne pas y avoir de lycéenne!

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