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Shojo Autrement
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Shojo Autrement
14 mai 2014

Amakusa 1637

amakusa

On voit souvent dans les mangas et les animés ces pauvres collégiens/lycéens forcés d'apprendre des dates et des faits historiques plus abstraits les uns que les autres et au vu de ce qu'ils doivent retenir, je me dis que nos cours d'Histoire sont plutôt cool. On nous demande moins de dates et plus de réflexion.
Bref, tout ça pour dire que ce qui s'est passé à Amakusa en 1637 est sûrement au programme de nos chers amis nippons mais que personnellement, sans ce manga, je n'en aurai jamais entendu parler.

Ce manga est l'histoire d'un voyage dans le temps. L'élite d'un lycée, aka, le comité des élèves, se retrouve pas un phénomène inexpliqué coincée plus de 300 ans en arrière et isolée les uns des autres.
Natsuki, la présidente, la plus douée, est prise par les paysans chrétiens du coin pour le messie annoncé dans les saintes écriture, Shirô Amakusa. D'une nature très généreuse, elle décide d'aider ces paysans contre la tyrannie des nobles des environs. Elle finit par retrouver ses camarades les uns après les autres, mais tous n'ont pas eu une arrivée dans ce monde aussi aisée que la sienne et certains s’avéreront même être ses adversaires dans cette quête pour libérer les chrétiens du Japon.

Points positifs : il y a de l'action, des combats, de la stratégie, des trahisons et pas de temps mort, une utilisation du temps justement très bien pensée (car en vérité, Natsuki est la dernière arrivée à cette époque, bien que tous partis du même point, ces camarades sont arrivés avant elle dans le temps), le tout pour une fin originale.

Points négatifs : les personnages sont des clichés d'exagération, du petit génie qui peut tout fabriquer à partir de rien, tel Mac Gyver, à l'intello à lunettes qui connaît tellement l'Histoire qu'elle pourrait vous dire de quelle couleur était le cheval d'Henri IV. C'est plein de bons sentiments, très dualiste bien/mal, les chrétiens sont des pauvres opprimés, les nobles japonais des monstres qu'on peut donc tuer sans problème de conscience. Certaines réactions et attitudes des personnages sont moralement illogiques voir très discutables.
Et je ne vous parle pas de l'utilisation de notre technologie moderne à une époque médiévale.

Mais bon, si on ne chipote pas trop sur le côté totalement irréaliste de l'histoire, ça reste une épopée sympathique à suivre.

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