Kamikaze Kaitou Jeanne

L'annonce de la licence par Glenat vient de tomber, alors parlons-en.

Kamikaze Kaitou Jeanne n'est, de prime abord, pas un shôjo autrement : une lycéenne, un croisement entre magical girl et Arsène Lupin, on dirait un titre ultra classique. Mais ceux qui ont déjà lu un titre de Tanemura savent qu'elle est spécialisée dans les histoires douces amères et au début, ça a toujours l'air superficiel.

Maron est la réincarnation de Jeanne d'Arc et a été chargée par un ange, Fin, d'exorciser les œuvres d'art. Mais en le faisant, elle fait disparaître l'objet, ce qui la fait donc passer aux yeux de la police pour une voleuse. Sa meilleure amie est la fille de l'inspecteur en charge de son arrestation. Et elle se retrouve en compétition avec Simbad, un garçon étrange et attirant. On note au passage une utilisation bien étrange du folklore français et des mythes orientaux. Les cathos doivent s'en arracher les cheveux et on s'amuse à voir Simbad sans son bateau.
Tout ça semble très léger et accessoire, comme une justification bancale de leurs pouvoirs paranormaux. Sauf que c'est en vérité le cœur du scénario.
Et on a le droit à une héroïne volontaire, forte et faible mais qui se bat et des personnages moins naïfs qu'il n'y paraît.
Le tournant dramatique finit par pointer son nez et là, on tombe sur un titre original.

Bref, ne basez pas votre opinion sur les premiers tomes, creusez un peu.