Ce manga est le pendant féminin d'Hikaru No Go. Et pour ceux qui ne connaissent pas Hikaru No Go et bien... … … c'est un peu Chloé et sa passion pour les compétitions de lancé de menhir.

Prenez un jeu vieux de 10 siècles, un jeu de cartes raffiné, lié à des poèmes médiévaux, le karuta. Le principe : on vous lit des poèmes, vous devez prendre la carte correspondante. Vous êtes bien entendu face à un adversaire. Et il y a tout une stratégie sur le positionnement des cartes. Celui qui prend le plus de cartes gagne.
Maintenant prenez une jeune fille au physique de mannequin, qui normalement aurait du être fan de Justin Bieber, des Anges de la téléréalité et star de son lycée. Mais Chihaya n'est pas une fille de son temps. Son rêve à elle est de devenir la joueuse n°1 mondiale de karuta (ce qui revient à être la joueuse n°1 du Japon puisque ce jeu n'existe que chez eux).
Et vous avez le schéma classique de la fondation du club, des compétitions locales puis régionales, puis nationales, des entraînements, des ennemis charismatiques, des techniques de la mort qui tue, limites surnaturelles, des joies et des déceptions mais tout finit toujours bien parce que Chihaya aime le karuta et le karuta aime Chihaya.

C'est marrant, c'est une histoire vue et revue et pourtant, ça marche toujours. C'est d'autant plus bizarre parce que comme pour Hikaru No Go, ça parle d'un jeu inconnu dans nos contrées et là, pour le coup, très difficile à adapter puisque basé sur la langue japonaise. Mais que voulez-vous, comme d'habitude, on se laisse entraîner par la passion du héros et peu importe que la situation soit ridicule d'exagération, on adore.

Chihayafuru

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