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Shojo Autrement
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Shojo Autrement
8 septembre 2014

Tokyo Crazy Paradise

 

Tokyo_Crazy_Paradise

En attendant plus de tome de Yona, Princesse de l'Aube pour pouvoir en faire une chronique, je vais vous présenter une autre série, non disponible en France, mais peut-être, un jour, sachant que c'est la mangaka de Skip Beat, qui lui paraît dans notre verte contrée, on ne sait jamais.

La mangaka en question, Yoshiki Nakamura, est connue pour ses héroïnes hautes en couleur, limite schizophrènes.  Ici, l'héroïne, Tsukasa, a été élevée comme un garçon par ses parents, policiers, car elle vit dans un futur où la criminalité est très élevée et les filles se font en permanence agressées. Malheureusement, ses parents meurent dans un règlement de compte entre mafieux et Tsukasa et ses frères, sans le sou, sont obligés de quémander la protection de Ryuji, camarade de classe mais fils unique, héritier d'une grande famille mafieuse. Elle se proclame son garde du corps et malgré son éducation toute dévouée à la loi, elle va se retrouver impliquer dans les séisme du milieu mafieux japonais.
Elle a tout du garçon manqué, bagarreuse, impulsive, avec un instinct digne d'un chien policier, mais surtout un grand courage et une résistance physique impressionnante. Si vous aimez les héroïnes à bouclettes qui passent la journée à se demander quel parfum mettre pour séduire leur prince, passez votre chemin. Tout comme Kyoko dans Skip Beat, Tsukasa est totalement hermétique aux choses de l'amour. Ryuji va s'y casser plusieurs fois les dents, il y a bien une romance, mais elle avance à vitesse d'escargot et n'est pas le fil conducteur de cette histoire.

Tokyo Crazy Paradise est riche en bastons, fusillades, trahisons, suspense, et sur sa fin, traîne quelques cadavres. Il a ce don de faire monter la tension à sa lecture, on s'inquiète, on espère, on frémit pour la demoiselle et on pleure parfois aussi. Toutes les émotions y passent, quand ça devient trop sérieux, on a le droit à une petite blague pour détendre l'atmosphère et l'histoire est sans temps-mort.
Enfin, c'est une ode à l'indépendance féminine. Non monsieur, on n'a pas besoin de vous pour nous sortir des mauvais pas, mais si vous pouviez baisser la tête le temps que je tire sur le bandit là-bas, ça m'arrangerait !

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